Des prothèses osseuses vivantes imprimées en 3D seront disponibles dans les hôpitaux des vétérans dans le cadre du projet BioBone de VA Ventures

Dans un autre exemple fascinant du domaine en pleine expansion de la biofabrication, le directeur du projet VA Ventures du ministère américain des anciens combattants, le Dr Beth Ripley, nous informe qu'ils travaillent sur des substituts osseux vivants imprimés en 3D, appelés BioBone. Elle s'attend à ce que les premiers échantillons de BioBone arrivent dans les cliniques d'ici trois à cinq ans, mais le VA a également d'autres projets d'organes bio-imprimés en préparation. Le Dr Ripley a donné un exemple avec les os de la mâchoire. En 2020, le VA a effectué "400 résections de tumeurs de la mandibule, reconstructions craniofaciales et opérations de prélèvement d'os pour des patients cancéreux et des vétérans souffrant de blessures ou d'infections faciales chroniques qui auraient pu bénéficier des innovations de l'impression 3D."

Au lieu de greffer des os provenant d'autres parties du corps lors d'opérations de 10 heures, l'équipe de VA Ventures s'est associée à Advanced Solutions Life Sciences pour utiliser leur BioAssemblyBot afin d'imprimer en 3D des structures à partir des propres cellules du patient, qui peuvent ensuite être vascularisées en os vivants, explique le Dr Ripley :

Bien que nous travaillions encore sur notre recette de tissu osseux imprimé en 3D, les résultats ont été extrêmement prometteurs. Nous nous concentrons maintenant sur la manière d'accélérer le temps de croissance de l'os, d'assurer la vascularisation pour une implantation réussie et d'optimiser nos contrôles de qualité rigoureux afin de pouvoir faire passer la recette avec succès par le processus réglementaire.

L'objectif du projet BioBone de VA Ventures est de faire en sorte que l'impression en 3D des greffons osseux artificiels puisse se faire sur place, dans les cliniques, ce qui réduirait la période d'attente et permettrait de tirer parti de l'utilisation des cellules sanguines du patient. Cela permettrait d'accélérer les délais d'exécution, d'améliorer le taux de réussite des greffes osseuses et, en fin de compte, de réduire les interventions chirurgicales invasives et le temps de récupération des anciens combattants.

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