Fini le cuir : Apple est nommée entreprise de l'année par PETA

Apple a remplacé le cuir de ses accessoires par du tissu pour des raisons environnementales. (Image : Apple)

Depuis quelques mois, Apple remplace tous les accessoires en cuir par des produits comparables fabriqués à partir de tissus partiellement recyclés, que Apple appelle "fine mesh". Pour cette pratique, Apple s'est vu décerner le titre d'entreprise de l'année par l'organisation de protection de l'environnement PETA.

Hannes Brecher (traduit par Ninh Duy), Published 12/12/2023 🇺🇸 🇩🇪 ...

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La PETA se consacre principalement à la protection des animaux, mais elle décerne également chaque année des distinctions à une entreprise qui s'est distinguée dans ce domaine. L'année dernière, le titre d'"Entreprise PETA de l'année" a été décerné à Annapurna Interactive, les développeurs du jeu vidéo d'aventure cyberpunk pour chats Stray, qui ont lancé de nombreuses campagnes de collecte de fonds pour les refuges d'animaux par le biais de streams en direct sur Twitch.

En 2023, le titre revient à Apple pour avoir retiré de sa gamme, ces derniers mois, tous les étuis pour iPhone, le MagSafe Wallet, tous les bracelets de montre Apple et les pendentifs AirTag en cuir, et les avoir remplacés par de nouvelles variantes en tissu, que Apple appelle "fine mesh" (maille fine). Ce tissu est composé à 68 % de matériaux recyclés.

Par rapport au cuir, non seulement les émissions de CO₂ sont considérablement réduites, mais le matériau est également totalement exempt de produits d'origine animale. Le matériau a été sévèrement critiqué par les consommateurs et la presse écrite pour sa mauvaise durabilité et sa sensibilité à l'usure par les consommateurs et la presse écrite pour sa mauvaise durabilité et sa sensibilité à l'usure. Même si le remplacement du cuir par Apple n'est pas encore parfait, PETA souligne l'importance de l'effet de modèle de la plus grande entreprise technologique du monde pour sensibiliser les consommateurs et réduire la cruauté envers les animaux.

PETA souligne qu'une grande partie du cuir utilisé pour fabriquer des vêtements provient de pays où les normes en matière de bien-être animal sont médiocres, comme le Brésil, et que le cuir est à l'origine d'émissions de CO₂ et d'une pollution de l'eau plus importantes que n'importe quelle fibre synthétique ou d'origine végétale.