Une haute cour sud-coréenne déclare Lee Jae-yong, le chef intérimaire de Samsung, coupable de corruption

Lee Jae-yong, deSamsung, a été impliqué dans une controverse dans laquelle il a été découvert qu'il avait soudoyé l'ex-président de la Corée du Sud, Park Geun-hye, afin d'assurer son accession à la première place de la société d'électronique.

L'accusation fait partie d'un scandale plus vaste qui a été découvert il y a plusieurs années, et qui a finalement abouti à la destitution de Park en 2017. Toutefois, les autorités sud-coréennes continuent de s'occuper de ses retombées, ce qui a eu des conséquences telles que la dernière condamnation de Lee. L'ancien chef d'entreprise était revenu de détention pour entendre cette dernière décision.

Cette détention de 12 mois pourrait compter pour sa nouvelle peine de prison ; mais là encore, son équipe juridique se préparerait à faire appel. La décision du tribunal a été saluée par les Sud-Coréens qui ont contesté la réglementation des entreprises dans leur pays et la manière dont elle est affectée par les relations entre les grandes entreprises comme Samsung et le gouvernement.

Les opposants à cette position soutiennent toutefois que la perte de Lee chez Samsung la priverait du leadership nécessaire pour concurrencer les Apple. L'exécutif bénéficie également du soutien de l'opinion publique, puisqu'on lui attribue le mérite d'avoir travaillé à prévenir les difficultés économiques de son pays natal pendant la crise de Covid-19.