Une nouvelle fuite pourrait révéler tout le potentiel des prochains AirTags d'Apple

Depuis quelque temps déjà, la rumeur veut qu'Apple lance un nouveau produit appelé AirTag. Ces accessoires auraient peut-être déjà été sur le marché si ce n'était des retards éventuels imposés par la pandémie de Covid-19. Mais c'est peut-être tout aussi bien, car leur fabricant aurait obtenu de nouveaux brevets pour eux et leurs applications.

Cette propriété intellectuelle pourrait au moins impliquer de nombreuses applications potentielles pour ces étiquettes. Les fuites à ce jour sur ce sujet ont peut-être contribué à faire naître l'idée que les AirTags - représentés jusqu'à présent comme des objets ronds ressemblant à des puces dans leur rendu - seront de nouveaux concurrents dans l'espace de suivi des biens de consommation. Cependant, les nouveaux brevets suggèrent que les plans de l'OEM vont bien au-delà de cela.

Les dernières informations sur ce produit à venir indiquent qu'il sera disponible en deux tailles différentes, dont l'une pourrait être suffisamment petite pour tenir dans un bracelet Apple Watch. Selon l'un des nouveaux brevets, c'est exactement là où ils sont conçus pour aller.

Cela entraîne de nombreuses ramifications possibles pour ce pour quoi ils pourraient être là, qui vont du simple suivi de l'appareil au suivi de la personne qui le porte. Cela peut également alimenter le cas d'utilisation pour lequel la Watch SE est promue : la surveillance à distance d'enfants ou de personnes âgées vulnérables de la part des soignants.

Cependant, il semble que les AirTags pourraient également fonctionner pour suivre simplement les mouvements et l'activité humaine en général. A ce propos, il semble qu'ils disposent maintenant de boîtiers qui peuvent être clipsés ou collés sur les vêtements à ces fins. Les nouveaux brevets d'Apple semblent montrer que les étiquettes supporteront les fonctions de partage de données et de champ proche nécessaires pour rendre tout cela possible

En outre, les "tags" peuvent également devenir capables d'envoyer, de recevoir et de demander des informations à partir des appareils compatibles qui les entourent, ce qui peut également inclure la possibilité de diriger certains appareils électroniques pour qu'ils se connectent à des serveurs via des nuages, qui peuvent ensuite leur renvoyer des données par le biais du même appareil ou d'autres appareils.

Cela pourrait avoir un certain nombre d'effets dans le monde réel, qui pourraient inclure l'identification et la localisation d'un appareil perdu grâce à l'écosystème qui l'entoure. Alternativement, des AirTags pourraient être installés dans des espaces publics ou d'entreprise afin de pousser automatiquement des documents tels que des plans de bâtiments ou des indications vers les téléphones (ou les montres) des invités.

Les nouveaux brevets américains suggèrent également que les AirTags pourraient aussi être capables d'utiliser ou de tirer parti de l'informatique de pointe pour exercer ces effets. Il va sans dire qu'ils sont également décrits comme contenant les piles, les capteurs et autres composants nécessaires pour réaliser tous ces cas d'utilisation potentiels. Dans l'ensemble, Apple pourrait vouloir que ces nouveaux accessoires deviennent une solution omniprésente, peut-être même par défaut, pour lesenvironnements"intelligents" ou"connectés"

Mais comme les brevets en question viennent à peine d'être délivrés (le 22 octobre 2020), il semble que cet hypothétique avenir alimenté par AirTag pourrait être réservé à la deuxième génération (au moins) de ces produits. En attendant, on pense que leurs premières itérations arriveront sur le marché vers le premier trimestre 2021.