Les projets américains de batteries pour VE se multiplient après la demande de subvention de la Maison Blanche. LG prévoit une nouvelle usine de cathodes au Tennessee pour GM

Selon les médias coréens, LG prévoit de construire une autre usine de batteries aux États-Unis, cette fois pour produire des matériaux cathodiques haut de gamme tels que des précurseurs. Ceux-ci entrent dans la production de la cathode et représentent environ 40 % du coût d'une batterie. LG a donc l'intention de produire les matériaux bruts de la cathode par ses propres moyens, car elle a également plusieurs autres projets de batteries aux États-Unis pour des packs complets.

En plus d'être l'un des principaux fournisseurs de batteries de Tesla ( ), qui vise le prix de la cellule 4680, LG est également sous contrat pour servir les ambitions de Ford, General Motors ou Volkswagen en matière de VE. Selon les récentes exigences du gouvernement en matière de subventions pour les VE ( Inflation Reduction Act)non seulement l'assemblage des véhicules ou des batteries, mais aussi les matériaux d'électrode doivent provenir des États-Unis ou de nations avec lesquelles les États-Unis ont conclu des accords de libre-échange, dans un effort apparent d'exclure le plus grand fournisseur de batteries ou de matériaux, la Chine.

Les trois grands fabricants de batteries sud-coréens - LG, Samsung et SK On - ont tous des coentreprises de batteries avec des constructeurs automobiles américains et cherchent frénétiquement à étendre leurs projets d'usine sur le sol américain afin de se conformer aux exigences fédérales pour obtenir la subvention de 7 500 USD par nouvelle voiture électrique qui sera valable jusqu'en 2032. Ils auraient même commencé à à nettoyer leur chaîne d'approvisionnement en matières premières de batteries provenant de Chinele projet d'usine de cathodes de LG, baptisé Columbus, est un pas de plus dans cette direction.

LG y fabriquerait des cathodes à haute teneur en nickel pour les véhicules électriques performants, avec une capacité de production pouvant atteindre 120 000 tonnes lorsque le projet Columbus sera achevé. LG dispose déjà d'une usine de cellules d'une valeur de 2,3 milliards de dollars sur le site du Tennessee, qui vise principalement à remplir le contrat avec General Motors concernant sa plateforme Ultium EV et le matériau cathodique à haute teneur en nickel pourrait très bien s'y retrouver également.

Invité à commenter, LG a confirmé que "les considérations relatives à l'investissement dans les matériaux cathodiques en Amérique du Nord sont en cours, et les discussions finales avec les clients et les organisations connexes sur le site, la capacité, le coût d'investissement, le volume, etc. sont en cours ".

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