OnePlus risque une interdiction de vente aux États-Unis pour avoir envoyé des données sensibles en Chine sans autorisation

Au cours des cinq dernières années environ, un certain nombre d'entreprises chinoises ont été prises entre deux feux dans le cadre des relations de plus en plus tendues entre la République populaire de Chine (RPC) et les États-Unis. Si Huawei est la plus connue de celles qui continuent à subir des sanctions, DJI et Xiaomi sont également sous le feu des critiques, entre autres.

Aujourd'hui, le président de la commission d'enquête américaine sur le Parti communiste chinois (PCC) s'en prend à OnePlus. Annoncé par John Moolenaar et Raja Krishnamoorthi dans une démarche bipartisane, le duo indique que les appareils OnePlus transmettent les données des utilisateurs à des serveurs hébergés en Chine, y compris les appareils actuels comme le OnePlus Pad 3 et le OnePlus 13 (999,99 $ actuellement sur Amazon). Bien que cela ne soit pas un problème en soi, les deux parties affirment que OnePlus le fait sans demander au préalable le consentement de l'utilisateur.

Pour l'heure, aucune des deux parties n'a exposé l'ensemble des problèmes. Elles suggèrent plutôt que OnePlus pourrait transférer des "informations personnelles sensibles et des captures d'écran". Par conséquent, les mesures que les propriétaires de OnePlus peuvent prendre pour limiter les transferts de données ne sont pas claires à ce stade, si ce que Moolenaar ou Krishnamoorthi affirment est même en train de se produire.

Pour l'instant, ni Moolenaar ni Krishnamoorthi n'ont partagé de preuves pour vérifier leurs affirmations. Néanmoins, tous deux implorent l'Office of Information Communications Technology and Services (OICTS) du ministère américain du commerce d'enquêter sur OnePlus à ce sujet.