Hyundai installe les robots Atlas de Boston Dynamics dans sa nouvelle usine de Géorgie
Le constructeur automobile coréen prévoit de déployer des robots Atlas de Boston Dynamics à deux pattes dans l'usine pour construire 300 000 véhicules électriques et hybrides par an.
Hyundai n'en est pas à sa première incursion dans le domaine de la robotique : l'entreprise utilise déjà les robots quadrupèdes Spot de Boston Dynamics pour effectuer des inspections, en plus de sa gamme existante de systèmes robotiques fixes dans le cadre de ses processus d'assemblage. Mais se tourner vers Atlas, avec sa capacité à se déplacer comme un humain et à traverser des environnements complexes, marque une avancée substantielle dans l'automatisation de la fabrication pour le constructeur automobile.
Bien que le constructeur n'ait pas révélé le nombre de robots Atlas qui rejoindront la main-d'œuvre ni leurs tâches prévues, cette décision semble signifier un changement majeur dans l'assemblage des voitures à l'avenir. La coopération entre Hyundai et Boston Dynamics s'est intensifiée depuis que le constructeur automobile a repris l'entreprise de robotique anciennement détenue par SoftBank en 2021. Des rapports récents indiquent que Hyundai a commandé des dizaines de milliers de robots, confirmant qu'il considère la robotique comme l'une de ses priorités.
L'usine de Hyundai en Géorgie est au cœur de son plan d'investissement massif de 21 milliards de dollars aux États-Unis, dont quelque 6 milliards sont consacrés à l'automatisation, à l'innovation et aux services de mobilité. L'entreprise prévoit également de porter sa capacité de production américaine à 1,2 million de véhicules par an, ce qui représente une augmentation considérable par rapport aux 700 000 véhicules produits cette année.
Cette annonce intervient alors que Hyundai cherche à accroître l'efficacité de sa production tout en réduisant ses coûts, ce qui signifie que les robots à deux pattes comme l'Atlas finiront par supprimer certains emplois occupés par des travailleurs humains. Le lancement de l'Atlas pourrait aider l'entreprise à résoudre les problèmes de main-d'œuvre tout en maintenant sa position concurrentielle sur le marché crucial des États-Unis.
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