Les véhicules Tesla seront mis à niveau avec le robotaxi FSD, ce qui améliorera considérablement l'autonomie

Avant la publication des résultats de Tesla le 23 juillet, où les plans d'expansion de la plateforme Robotaxi seront fortement examinés, Elon Musk promet une "amélioration progressive" pour la prochaine version de la FSD grâce aux leçons tirées de l'exploitation du service de covoiturage sans conducteur.

La douzaine de Model Y que Tesla a transformées en robotaxis circulant dans les rues d'Austin fonctionnent peut-être sur du matériel d'usine, mais leur logiciel FSD est différent de la branche destinée au grand public propriétaire d'une Tesla.

Selon Elon Musk, Tesla se prépare à fusionner la branche FSD parallèle des robotaxis Model Y avec la version logicielle commerciale que ses autres véhicules utilisent actuellement, mais avec une abondance de précautions.

Tesla a précédemment qualifié la branche FSD utilisée par la flotte de robotaxis lors de son lancement pilote à Austin de "non supervisée" FSD, par opposition à l'appellation Full Self-Driving (Supervised) de son option payante d'aide à la conduite. Tesla entend par là qu'il n'a pas besoin de l'attention ou de l'intervention du conducteur, et le département des transports d'Austin l'a en effet classé dans la catégorie des logiciels de véhicules autonomes de niveau 4 qui n'ont pas besoin d'un conducteur humain pour fonctionner.

Toutefois, pour parvenir à cette avancée réglementaire, Tesla exploite son robotaxi Model Y d'une manière très différente de celle des véhicules dotés de la branche FSD actuellement mise à la disposition du public. Elle a, par exemple, délimité la zone où sa plateforme Robotaxi opère, un peu comme Waymo, afin de valider si les véhicules "non supervisés" qu'elle utilise voient les itinéraires de manière comparable à ceux de ses autres voitures.

Cela explique la multitude de véhicules de validation Tesla avec des cadres de kit de caméra supplémentaires en haut qui circulaient à Austin avant le lancement du service Robotaxi dans cette ville. Toutefois, avant de fusionner la FSD Robotaxi avec la version destinée au grand public, Tesla souhaite effectuer d'autres tests de ce type et s'assurer que la mise à niveau se fera sans heurts. "Nous devons nous assurer que les améliorations apportées à Austin n'entraînent pas de régressions ailleurs", a expliqué M. Musk.

Tesla s'enorgueillit de la liberté spatiale et des avantages en termes d'évolutivité que son approche FSD basée uniquement sur la caméra offre par rapport à la solution géo-cloisonnée avec des capteurs supplémentaires et LiDAR que Waymo et d'autres utilisent. À Austin, cependant, Tesla maintient le géofencing pour des raisons supplémentaires de sécurité et de réglementation, et veut donc s'assurer que le comportement de ses robotaxis dans cet espace sécurisé sera comparable à la réaction des véhicules Tesla sur les routes publiques à l'extérieur d'une zone pré-cartographiée.

La fusion de la branche robotaxi avec la version FSD générale aura lieu plus tard dans l'année, et Musk a laissé entendre que les paramètres seraient multipliés par quatre et que labande passante de la mémoire serait utilisée de manière "super frugale, en mettant en cache exactement ce qui est nécessaire" pour faciliter le calcul de tous ces algorithmes supplémentaires.