L'automatisation par l'IA supprime 25 % des emplois technologiques de premier niveau ; la moitié des postes subalternes sont menacés

Les licenciements dans des entreprises telles qu'Amazon et Microsoft ont mis l'accent sur l'intelligence artificielle comme catalyseur de la réduction de la main-d'œuvre. Les dirigeants admettent que l'automatisation réduira les effectifs dans les années à venir les dirigeants admettent que l'automatisation réduira les effectifs dans les années à venir, laissant de nombreux employés dans l'incertitude quant à savoir si l'expérience offre une meilleure protection.

Le directeur général d'Anthropic a même prévenu que la moitié des postes de cols blancs subalternes pourraient disparaître d'ici cinq ans. D'autres affirment que les employés plus âgés et bien rémunérés qui dépendent de flux de travail établis de longue date sont plus exposés, surtout s'ils ne parviennent pas à s'adapter.

Les premières données recueillies sur le terrain indiquent que les nouveaux arrivants sont soumis à des pressions. Les données salariales d'ADP montrent que l'emploi des travailleurs ayant moins de deux ans d'ancienneté dans des fonctions informatiques a chuté d'environ un quart après avoir atteint un pic en 2023. Les emplois dans le domaine du service à la clientèle suivent la même tendance. Une interdiction temporaire du ChatGPT en Italie a produit des données similaires : les codeurs débutants terminaient les tâches un peu plus rapidement. Toutefois, les développeurs de niveau intermédiaire ont utilisé l'outil pour superviser leurs pairs et travailler dans des langages peu familiers, ce qui a augmenté leur valeur globale.

La menace qui pèse sur les professionnels chevronnés est toutefois bien réelle. Les systèmes d'IA peuvent désormais rédiger des mémoires juridiques et écrire du code de production, ce qui érode la prime autrefois attachée à une expertise approfondie du domaine. Les cabinets d'avocats qui déploient des modèles génératifs déclarent utiliser environ deux fois moins d'avocats contractuels, et les grandes entreprises technologiques continuent de réduire le nombre de cadres et d'ingénieurs expérimentés tout en misant fortement sur l'automatisation.

À mesure que les entreprises embauchent principalement des travailleurs débutants stimulés par l'IA et une poignée de superviseurs seniors, les postes de niveau intermédiaire pourraient disparaître. Cette évolution entraînerait une baisse des recettes fiscales et une pression accrue sur les allocations de chômage et d'autres programmes de soutien. Les législateurs se penchent déjà sur les moyens de recycler le personnel déplacé et de veiller à ce que tout le monde profite des gains de productivité de l'IA.